Dans la soirée du jeudi premier juillet, Johanna Rebolledo et Titou Lucas nous ont accueilli dans leur jardin à Bouglainval. Nous avons discuté de leurs métiers, qui leur permet de voyager dans le monde entier ; mais aussi de l’impact qu’a eu le Covid 19 sur leurs professions et plus largement sur le monde de la culture.
Johanna a appris la danse classique, folklorique et contemporaine à Caracas, au Venezuela. Arrivée en France il y a une vingtaine d’années, elle rejoint l’école de cirque du « Noctambule » à Nanterre. Aujourd’hui, elle pratique notamment la danse verticale, qu’elle a su apprendre grâce à sa connaissance de la danse contemporaine et du trapèze fixe.
Titou a commencé par la construction de canons, de bateaux et de sous-marins de guerre. En effet, à Lorient, ville dont il est originaire, de nombreux civils travaillaient à l’Arsenal. Il s’est rapidement rendu compte que cela ne lui correspondait pas. Il s’est alors naturellement tourné vers le monde du spectacle. Il est maintenant régisseur technique.
Le Covid-19 a certes été compliqué à vivre puisque l’on ne pouvait plus se projeter, les offres d’emploi étaient rares, voire inexistantes; mais aura aussi fait naître de beaux projets. Johanna a créé sa propre compagnie, Les Manitas. D’ailleurs, elle se produira le 25 juillet sur les remparts de Châteaudun, dans le centre-ville (plus d’informations sur son site ).
Aussi, de nombreuses compagnies d’Eure-et-Loir se sont réunies en un collectif, Arts.Vivants.Ensemble.28, et ont occupé l’Atelier à Spectacle de Vernouillet.
Cette union, qui perdurera, permettra ainsi de mettre en lumière notre département. Johanna et Titou en font partie. Ils y ont rencontré des Tourangeaux qui cherchaient des volontaires pour aider le secteur de la culture. Le panier culturel fut ainsi importé dans le 28.