Boris Vian
Eric Godichaud
Semaine du 1er au 7 février 2021 ~
Boris Vian
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Commençant par un texte de Rayons Queneau faisant l’inventaire, à la Prévert, de tous les talents, toutes les audaces de Bori Vian, nous prendrons sa brasier Torpedo de 1911, pour un long voyage à la recherche de ce génial touche à tout.
Evidemment, le Jazz, sera de la partie. Entre Thelonious Monk et Duke Ellington, l’auteur lui-même poussera la chansonnette: nous rappelant en ces temps troublés, qu’on est pas là pour se faire engueuler, que le progrès est un leurre, et que le nouveau monde est parfois pire que l’ancien.. Ceci étant dit, Boris Vian n’est pas avare de bons mots, de fantaisie et de rigolade. Il résume à lui tout seul une génération sacrifiée pendant la guerre et à la sortie du désastre avide de danse, de musique, de rythme et d’ivresse, sans oublier une once de mélancolie.
Le road movie finira par la projection du film « J’irai cracher sur vos tombes », qui n’aura jamais aussi bien porter son nom. Comme quoi un mauvais film peut-être aussi un « Arrache Coeur ».
Programme musical
Round midnight de Telonius Monk
Concert au Japon, 1963, Telonius Monk
On est pas là pour se faire engueuler, Boris Vian
La complainte du progrès, Boris Vian
Boris Vian joue de la trompinette
Ça c’est de la Bagnole de Gorgius
Black and Tan fantasy, de Duke Ellington.
A lire absolument
L’écume des jours, L’arrache-cœur…
