En effet après avoir pris le temps de préparer le temps de prière, d’avoir accueilli la présence de Dieu, de lui avoir demandé une grâce particulière et d’avoir écouté avec tout son être sa parole, vient un temps de dialogue avec Dieu qu’Ignace nomme le colloque.
Mais je vous invite à nous préparer en faisant un petit détour par une chanson française : Commençons par écouter quelques paroles d’une chanson de Baptiste Hamon. Cette chanson intitulée : “Peut-être que nous serions heureux” est un dialogue entre un homme et une femme, rythmé par des “si…”
Peut-être que nous serions heureux-PDF
Écoute mes paroles, Seigneur, comprends ma plainte ;
Entends ma voix qui t’appelle, ô mon Roi et mon Dieu !
Je me tourne vers toi, Seigneur, au matin, tu écoutes ma voix ; au matin, je me prépare pour toi et je reste en éveil.
Tu n’es pas un Dieu ami du mal, chez toi, le méchant n’est pas reçu.
Non, l’insensé ne tient pas devant ton regard. Tu détestes tous les malfaisants,
Tu extermines les menteurs ; l’homme de ruse et de sang, le Seigneur le hait.
Pour moi, grâce à ton amour, j’accède à ta maison ; vers ton temple saint, je me prosterne, saisi de crainte.
Seigneur, que ta justice me conduise ; des ennemis me guettent : aplanis devant moi ton chemin.
Rien n’est vrai dans leur bouche, ils sont remplis de malveillance ; leur gosier est un sépulcre béant, et leur langue, un piège.
Dieu, traite-les en coupables : qu’ils échouent dans leurs projets ! Pour tant de méfaits, disperse-les, puisqu’ils te résistent.
Allégresse pour qui s’abrite en toi, joie éternelle ! Tu les protèges, pour toi ils exultent, ceux qui aiment ton nom.
Toi, Seigneur, tu bénis le juste ; du bouclier de ta faveur, tu le couvres.