3, Foi chemin de liberté
Ecouter # 4
― Sœur Michèle Marchant
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Semaine du 22 au 28 novembre 2021 ~

Ecouter # 4

La première étape s’appelait « S’arrêter », la deuxième « Accueillir », la troisième « Demander », et notre quatrième étape d’aujourd’hui s’appelle « Ecouter »

Accueillir la présence de Dieu

Avec les mots qui viennent à mon cœur, j’accueille la présence de Dieu auprès de moi.  Il est là et me regarde avec le regard d’un père qui m’aime tel que je suis. Avec mes talents et mes travers, mes joies et mes peines, mes forces et mes faiblesses. C’est moi tout entier qu’il aime, comme je n’ai jamais été aimé-e… Je prends un instant pour accueillir ce regard.

Que tout ce que je suis, sois dirigé vers toi Seigneur. Je T’accueille avec mon histoire, mon être, ainsi que mes désir ; Je T’accueille avec mon passé, mon présent et mon futur.

Ecouter la voix du Seigneur

Au début de ce temps de prière, me préparant à écouter la voix du Seigneur qui va me parler à travers une histoire de berger, je demande au Père de me disposer à recevoir ce que Jésus veut me donner, à savoir sa propre vie.

Je parle à Dieu ou à Jésus comme un ami parle à un ami, mais aussi comme un serviteur parle à son maître

Le texte : Jean 10,11-18

Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui :
s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

Je me rappelle l’histoire

Ce discours de Jésus fait partie d’une longue parabole appelée parabole du berger ou du bon pasteur. Ce discours fait tout le chapitre 10 de St Jean. Jésus s’y adresse aux juifs de Jérusalem.
A la fin de ce discours, Jean nous raconte que ces paroles provoquèrent à nouveau la division parmi les juifs. Beaucoup d’entre eux dirent même que Jésus est un possédé ! C’est dire la force des paroles de Jésus.

Je vois le lieu

Cette parabole s’appuie sur ce que Jésus ne cesse de voir dès qu’il quitte les villages et sillonne les campagnes de Judée ou de Galilée : des troupeaux de brebis, des pasteurs qui les guident, des voleurs qui les pillent, des loups qui les dévorent…
Je me représente ce pays : des collines, des ravins et des plaines, des bergeries et des cabanes de bergers.

Je contemple les personnes

Les bergers : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le berger mercenaire… » l’un est bon, l’autre ne travaille que pour l’argent. Bien voir ces deux pasteurs.
Dieu : Jésus et le Père se connaissent. Jésus parle de sa vie, de sa mort (donner sa vie) et de sa résurrection. Bien voir les relations qui unissent le Père et Jésus. « Le Père m’aime parce que je donne ma vie… »
Les brebis, c’est-à-dire nous tous. Bien voir ainsi l’humanité entière.
Ces personnages sont les acteurs de l’histoire du monde.

J’écoute ce qu’ils disent

J’entends comment sont qualifiées les relations entre les bergers et les brebis. « Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis… Le berger mercenaire, les brebis ne lui appartiennent pas. » Ecouter la différence.
J’entends comment Jésus parle de ‘ses’ brebis et comment il parle de ‘son’ Père. « Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent comme le père me connait et que je connais le Père. » Ecouter la similitude.
J’entends comment Jésus se soucie des autres, de ceux qui sont ailleurs. « J’ai encore d’autres brebis que ne sont pas de cette bergerie. Il faut que je les conduise. » Ecouter la confiance.
J’écoute enfin comment Jésus désire entrer en dialogue avec moi. Je repère comment je peux reconnaitre sa voix quand il me parle.

Je regarde ce qu’ils font

Jésus ne fait qu’une chose et il le dit 5 fois : « Je donne ma vie. » Me croire destinataire de cette action.
Le mercenaire et le loup ont une action contraire au vrai berger. « S’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit. Le loup s’en empare et les disperse. » Me méfier de ceux qui agissent ainsi.
Regarder l’impératif de Jésus, « Il faut que je les conduise. » l’amour et la mission qu’il reçoit du Père. Demeurer dans la confiance. Père et Fils agissent de concert pour mener tout homme vers la vie.


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