Pour la première de Trace Ecrite, Cédric Merland reçoit la romancière Jane Sautière. Découvrez en seconde partie, les chroniques de Norbert Czarny et Matthieu Lorin
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J'ai commencé ce texte lorsque je vous ai écoutés. Il ne s'agit pas d'écrire une souffrance (la vôtre ou la mienne). Il s'agit d'être là
Jane Sautière
Fragmentation d’un lieu commun
« J’ai commencé ce texte lorsque je vous ai écoutés. Il ne s’agit pas d’écrire une souffrance (la vôtre ou la mienne). Il s’agit d’être là ».
C’est ainsi que s’ouvre le premier livre de mon invitée du jour, Jane Sautière, Fragmentation d’un lieu commun, qui regroupe des textes inspirés de son travail d’éducatrice pénitentiaire. Et je sais que ces mots sont importants pour son autrice, encor aujourd’hui. Être là. Deux petits mots si simples et qui disent pourtant beaucoup. Parce que dire « être là », c’est refuser l’absence, dire sa présence au monde.
C’est aussi une parole de résistance bien sûr, pour dire que l’on tient bon face à l’adversité, face à l’horreur du monde parfois, face à ceux qui voudraient que l’on baisse les bras. Et puis, c’est également une parole réconfortante, ces mots que l’on peut dire à nos proches pour la rassurer ou pour les consoler ou simplement pour leur dire qu’ils ne sont pas seuls.
Les Chroniques
Chronique de Norbert Czarny sur le roman La foudre de Pierric Bailly
Chronique de Matthieu Lorin sur le poète et romancier Roberto Bolano