Ce mois-ci, Flaubert nous ouvre les portes de sa maison à Croisset . Nous suivrons le maître jusqu’à son bureau où trône le fameux perroquet amazone.
Ce perroquet est comme la métaphore de la bêtise humaine, dénonciation de ce qui est répétitif dans le langage, dégradé par l’utilisation de clichés. La bêtise, c’est aussi l’humiliation que subit Charles Bovary, au début du roman, parce qu’il est nouveau. D’un coeur simple à Bouvard et Pécuchet, de la bêtise à ce qui fonde la psychanalyse, de la rêverie poétique à la lourdeur du monde, nous vous invitons avec Flaubert dans les méandres, les reflets, la splendeur de ses phrases.
Musiques:
-Ouverture du « voyage à Reims » de Rossini
-Scène finale de « La belle Hélène » d’Offenbach
-Requiem de Duruflé et la participation exceptionnelle du perroquet Coco.