Dans son étude sur le comportement des foules, l’auteur relève de nombreuses similitudes avec celui d’espèces animales dans leur milieu naturel, tels les troupeaux de moutons, les bancs de sardines…voire, les colonnes de fourmis. Sauf qu’il observe des humains en laboratoire, dans la rue ou consulte des images-vidéo, rapportant, entre autres, des mouvements de foule constatés lors d’événements commerciaux, festifs, religieux ou sportifs (football).

A l’occasion de bousculades,  parfois mortelles provoquées par des turbulences ou « tremblements de foule », il s’exclame : « La fête, Dieu et le football, c’est donc cela qui les rend hystériques? » Ajoutant que les conséquences peuvent être terribles car « une foule trop dense s’autodétruit » et prodiguant des conseils pour « sauver sa peau » . Néanmoins,  tout ne serait pas qu’une simple question de Physique et de densité. Et La « Psychologie des Foules » de Gustave le Bon, rappelée par Ingrid Riocreux, dans son dernier essai (« Les marchands de nouvelles »), ne devrait-elle pas être mieux prise en compte, afin de comprendre et prévenir certaines dérives ?