Mais, en déplaçant un peu de biais la perspective, nous monterons que la guerre est la manifestation exacerbée d’une violence qui est en nous, et le souligne Freud, n’a guère de difficultés pour faire tomber les frêles barrières de la civilisation.
A cet effet, nous balaierons en tout sens le champ littéraire : de l’étrangeté de ce récit de bataille dans la chartreuse de Parme, où la guerre est décrite dans son éloignement, son insalissable, au bruit et à la fureur d’une bataille endiablée contre les andouilles et les cervelas, concoctée de main de maître par le grand Rabelais , pourfendeur des dogmes et de l’esprit de sérieux ; enfin, nous amorcerons une discussion sur le sens de l’histoire, grâce à un passage didactique tiré de « Guerre et paix »…
Je vous invite sur tous les fronts : musical, pictural (avec Goya), cinématographique, afin de « survoler » cette « guerre » qui, quoi qu’on en dise, est aussi l’expression de notre humanité, dans ses aspects les plus sombres.
Ouverture 1812, P I Tchaikovsky
La guerre, la bataille de Marignan, Clément Jeannequin
La guerre 14 18, Georges Brassens
Sonnerie aux morts, « Ils m’ont pris mon enfant », chanson de 14 18
Symphonie n 1 (intermezzo), Henri Dutilleux
Daphné, final, Richard Strauss