L’Evangile promeut la proximité avec les plus pauvres qui ont la préférence du Père que L’Eglise dans cet esprit relaye. Se tourner vers les plus pauvres nécessite d’analyser la question sociale souvent marquée par l’injustice, un partage très inégal des richesses et des conditions de travail pour employés et ouvriers souvent dans de mauvaises conditions. C’est ainsi que à la fin du XIXème siècle l’encyclique Rerum Novarum pose le point de départ de plusieurs textes magistériels sur la question sociale qui forment la doctrine sociale de l’Eglise. Ces textes, bien que d’une évidente actualité, sont mal connus et méritent toute notre attention.
En effet, le salut passe inévitablement par l’analyse et la transformation des structures sociales dans le but d’émanciper tous ceux et celles qui vivent écrasés par les puissances outrancières de l’argent. Ces puissances orgueilleuses et trop souvent égoïstes qui privent une grande partie de l’humanité de conditions de vie décentes, de l’accès aux nécessités élémentaires : logement, emploi, instruction, alimentation, eau, culture…C’est pourquoi, il me semblait important de consacrer deux semaines à cette puissante pensée inspirée qu’est la doctrine sociale de l’Eglise.
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