En octobre, Cédric Merland reçoit la romancière Laurine Roux pour son livre Sur l’épaule des géants. Retrouvez en seconde partie, les chroniques de Norbert Czarny et Karine Simon
Ecoutez le podcast (1 h)
L'expérience de L'épaule des géants m'a apprise que la matière historique est pourvoyeuse de fiction, qu'il suffisait d'enquêter dans les livres, les archives, sur internet, pour trouver matière à inventer
Laurine Roux
Trace écrite # 2
Et si nous prêtions un peu l’oreille dans ce monde de bruit, de larmes, de tragédies sans cesse renouvelées? On entendrait peut-être Zelda, qui nous miaule qu’elle n’est pas si folle. Ou Mimine, ou même Oscar que son maître surnomme « mon stagiaire ». Ou peut-être ce chat gris, Bourvil, qui reconnaissait les clés de son appartement, m’ont assuré ses maîtres.
Parce que chez Laurine Roux, du moins dans son quatrième roman intitulé Sur l’épaule des géants et publié par les éditions du Sonneur, les chats parlent à qui sait les entendre. Mieux que cela, ils philosophent et s’appellent Socrate, Erasme, Diogène (qui vit dans un tonneau, bien sûr).
Certains ont même droit de cité dans les remerciements à la fin de l’ouvrage: je pense à Tigrette, Houpette, Mouche, Felix, Basile, Boli notamment. Et si, après tout, ils étaient la voix de la sagesse?
Les Chroniques
Chronique de Norbert Czarny sur le roman L'échiquier de Jean-Philppe Toussaint
Chronique de Karine Simon sur la bande-dessinée La couleur des choses de Martin Panchaud