Une première partie, aidé par un mémorable article de Claude Levi-Strauss, égrainera les soubassements du mythe, et montrera comme ce véritable culte prend ses racines dans le monde chrétien, et la fête romaine, propice à tous les débordements, à savoir les Saturnales.
Une seconde partie optera pour la fantaisie la plus pure, offrant une variante, espérons rigolote, des rêveries quasi poétiques autour d’un personnage, si peu individualisé, que chacun peut broder autour de lui, à sa façon, une infinité de scénarios imaginaires.
Enfin, nous fermerons le ban, sur quelques souvenirs personnels d’enfance, à propos du Père Noël, souvenirs qui s’éclaireront sous la lumière franche et révélatrice que pose Claude Lévi-Strauss sur le sujet.
Mais fi de la décontraction (on oublie que déconstruire doit déboucher sur une autre construction), il faut aussi vivre les évènements avec naïveté, il me reste plus, à quelques encablures d’une nouvelle année, qu’à vous souhaiter un joyeux Noël qui reste, quoi qu’on en dise, une fête lumineuse et pleine d’espérance !
London symphonique orchestra, jingle bells
Ivan Rebroff , chante Ô douce nuit
Ivan Rebroff, chante « Ah si j’étais riche! »
Leçons de ténèbres, François Couperin
Un grand merci à Simon, qui à chaque émission, nous fait cadeau de ses idées et de son savoir faire.
A lire absolument, l’article de Claude Levi-Strauss, paru dans le numéro 77 des Temps modernes : « Le père Noël supplicié », disponible sur internet.