un essai de Robert Redeker, édité chez Desclée de Brouwer (2017)
Le philosophe propose une réflexion sur la disparition de la mort dans le langage et dans la cité. La mort est refoulée du monde des vivants, pour être cantonnée dans la sphère privée la plus intime.
Et la vie, que, désormais on divinise, n’a ni ancrages ni avenir, faute d’inclure la mort dans notre conscience d’exister.
Selon l’auteur, l’unique préoccupation individuelle, comme collective de nos contemporains, consiste à améliorer, sauvegarder, prolonger la vie, laquelle est réduite à sa simple dimension biologique et à la satisfaction de besoins matériels.
Si l’homme contemporain a oublié de mourir et que le divertissement est devenu le but de son existence,
Robert Redeker répond à cette question essentielle = Pourquoi devons-nous nous réjouir d’avoir à mourir ?