Il n’est pas fortuit que les premiers témoins de sa naissance soient justement des bergers. Des gens peu considérés, des petits, des pauvres vivant en marge. Entre bergers, on se comprend ! Dans son évangile, St Luc voit en eux les premiers messagers de la bonne nouvelle. Dans son récit, il anticipe la mission des apôtres qui proclameront la résurrection du Christ et deviendront à leur tour les pasteurs du troupeau. Les deux évènements, ici l’enfantement du fils premier-né de Marie, là, la résurrection de Jésus, sont annoncés par l’Ange. Même signes : ici, les langes, là le linceul. Même joie communicative à annoncer la bonne nouvelle de Jésus. Luc fait refluer sur l’évènement de Bethléem la lumière de Pâques, désignant les bergers comme les premiers évangélisateurs.
Voilà donc le signe qui leur est donné : « Un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. » Quelle disproportion entre la solennité de l’annonce et l’humilité du signe ! Aussi tous s’étonneront de ce que diront les bergers.
Ils vinrent donc en hâte, obéissant à la parole de l’Ange, et ils virent en cet enfant le Messie Seigneur. Ainsi firent Pierre et l’autre disciple après avoir entendu l’annonce du tombeau vide par Marie de Magdala. Ils coururent en hâte, et le disciple, apercevant les linges et le suaire, s’ouvrit à la foi. « Il vit et il crut »
Je vous invite à prier, et donc d’abord nous arrêter. Cela veut dire trouver un lieu, un moment, une durée, se donner les conditions du silence intérieur et enfin trouver une position confortable. L’un préférera prier en marchant. Pour l’autre, se retrouver dans une chapelle à genoux. Pour un autre encore, s’installer confortablement dans un bon fauteuil. Etes-vous prêt à prier ?
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.