A l’origine de cette résistance « à l’envers », Jacques Doriot, chef du Parti Populaire Français (PPF), ancien ouvrier métallurgiste, devenu député et maire communiste de Saint Denis, puis rallié à la collaboration avec l’Allemagne. Lequel a rencontré et convaincu Heinrich Himmler, chef de la SS, en septembre 1944, de monter en France libérée des réseaux de désinformation, de sabotage et de renseignement pour y installer à terme un régime national-socialiste. La formation des maquis blancs (par opposition aux maquis rouges des communistes) réunira entre 200 et 500 hommes et femmes qui agiront, ensuite, en groupes de commando derrière les lignes alliées, au terme d’une cinquantaine de parachutages. Mais, pour la plupart, ils seront identifiés et interceptés. Certains échappant, néanmoins, à toute condamnation, après avoir été « recyclés » dans le camp des vainqueurs (pour l’essentiel, dans les services spéciaux américains et de leurs alliés).