Ce mois-ci, Olivier Sebban est l’invité de Cédric Merland. Romancier, Olivier Sebban nous parlera de son dernier roman, Maintenant que l’hiver, paru aux éditions Rivages. En seconde partie vous retrouverez les chroniques de Norbert Czarny et Karine Simon
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J'ai tendance à me méfier de la bienveillance (...) La coercition pour tous dans l'idée du bien peu dégénérer très rapidement. Il y a toujours des conséquences à toutes formes de prohibition même si elle est nécessaire. Il y a toujours quelque chose qui se cache derrière l'idée d'un bien généralisé pour tous
Olivier Sebban
Trace écrite # 6
La ville est là, autour de nous. Nous croyons la connaître, nous croyons l’habiter alors que c’est elle qui nous habite, décide nos trajets, nos humeurs parfois. Il y a ses ruelles aux pavés glissants, désertes les jours de pluie, ses esplanades et ses places où l’on se réunit les soirs d’été. Ici ou là, un monument ancien, vieux de plusieurs lustres, de plusieurs siècles parfois.
Et nous empruntons – au sens propre peut-être – ces lieux qui finissent par constituer une partie de notre identité. Ainsi, dit-on « il est de Bordeaux », « il est de Rennes », « il est d’Orléans », avec tout l’imaginaire que cela fait naître. Dans son nouveau roman, Maintenant que l’hiver, paru aux éditions Rivages, Olivier Sebban, que j’ai le grand plaisir d’accueillir, accorde une large place à ce qui est plus qu’un décor. Il y est question d’une ville haute et d’une ville basse, d’une Rue Serpente et d’une ancienne Rue aux Juifs. D’une cathédrale aussi.
Les Chroniques
Chronique de Norbert Czarny sur le nouveau roman de Vincent Almendros : Sous la menace, aux édition de Minuit.
Chronique de Karine Simon sur le manga de Tatsuki Fujimoto : Adieu Eri