Semaine 24, épisode # 11
Ecoutez le podcast (30 min)
Malgré le doute et l’incertitude, nous observons que certaines communautés essaient un nouveau paradigme de vie, plus proche de la nature, moins coûteux en énergie, plus sobre en consommation, et où le vivre-ensemble est central. C’est le cas du Centre Amma, à la ferme du Plessis, qui a opéré une transition dans sa manière de fonctionner, pour être en cohérence avec ses valeurs de solidarité, de protection de l’environnement et de soin à la personne.
Face aux défis à venir, à l’indignation et au sentiment d’impuissance, peut-on encore agir de manière réaliste ? Quelles solutions sont encore possibles ? Swamini Amrita Jyoti Prana répond à ces questions et alimente ses propos de la consultation actuelle du C20 , dont Amma est présidente cette année . Elle s’appuie aussi sur l’expérience de la Ferme du Plessis, à Ponguoin, et nous propose des pistes d’actions concrètes et réalisables.
On ne peut plus mener une politique qui favorise la « croissance » consumériste. Cela revient – littéralement – à se dire que face à un corps drogué et dépendant, nous allons augmenter les doses de substances hallucinogènes et mortifères. Cela peut, un court instant, masquer la pathologie, mais la mort n’en sera que plus rapide et douloureuse. C’est une question de sérieux. Les « doux rêveurs » ne sont pas, ici, les écologistes, mais ceux qui pensent pouvoir défier les lois fondamentales de la nature. Et leur rêve devient notre cauchemar. [Aurélien Barrau « Le plus grand défi de l’histoire de l’Humanité »]