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La peinture française du XVIIème
― Weronika
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La peinture française du XVIIème

Avec notre société connectée, revenir plusieurs siècles en arrière pourrait nous sembler ennuyeux ou inutile… Pourtant, d’excitantes et passionnantes choses s’y cachent…

Ecoutez le podcast (30 min)

 

Simon Vouet, Allégorie de la Foi et du Mépris des Richesses, 1638/1640, huile sur toile, 170 × 124 cm, musée du Louvre, Paris.

Simon Vouet, Allégorie de la Foi et du Mépris des Richesses, 1638/1640, huile sur toile, 170 × 124 cm, musée du Louvre, Paris.

Un art qui contribuait à l’apogée de la France

L’impact de ces lointaines années est loin d’être anodin. Au contraire, il permet même de nous enrichir certes financièrement, mais aussi culturellement. Le Louvre, Versailles sont des exemples significatifs de vestiges du XVIIème siècle qui ne vieillissent pas. La peinture française, aujourd’hui plus discrète peut-être, n’en reste pas moins importante et participe au succès international. Jadis, elle contribuait déjà à l’apogée de la France sur le continent européen. Rome nous évoque les peintres, tandis que les rois rappellent la peinture en France.

Laissez-vous tenter par cette opposition d’esthétique et d’idées que le XVIIème siècle regorge, en compagnie de notre spécialiste de l’époque, Mr Philippe Frétigné, que nous remercions pour sa présence.

Une rupture avec le passé

D’une part, les tableaux illustrent la rupture avec le passé où l’illusion et les sentiments se révèlent. Simon Vouet interprète cela avec des allégories, une caractéristique de son art, en instaurant un parallèle entre apparence et signification. Allégorie de la Foi et du Mépris des Richesses donne l’impression d’un intérêt pour la richesse, tandis que plusieurs détails religieux démontrent, au contraire, l’importance de la foi. Par ailleurs, la composition étroite de la scène caractérise également son style. De plus, l’ensemble en mouvement et en désordre se rapproche du style baroque.

Nicolas Poussin, L’enlèvement des Sabines, 1637/1638, huile sur toile, 159 × 206 cm, musée du Louvre, Paris.Nicolas Poussin, L’enlèvement des Sabines, 1637/1638, huile sur toile, 159 × 206 cm, musée du Louvre, Paris.

Retour à l’antique

D’autre part, les tableaux reviennent à l’art antique dans lesquels vraisemblance et mise en scène strictes se mélangent. Nicolas Poussin participe activement à ce culte de l’Antiquité qui se répand. L’enlèvement des Sabines n’est autre qu’une œuvre représentant l’enlèvement des femmes dans la région des Sabins par Romulus, épisode de l’histoire de Rome. Autre la confusion de la scène, la composition tant verticale qu’horizontale de l’ensemble tend vers le classicisme.

Baroque ou classique ?

Néanmoins, comme nous l’explique notre invité, le XVII° est un siècle subtil concernant les courants artistiques. Les perspectives, les formes et les compositions peuvent changer, mais au-delà des tendances de l’époque et des styles des peintres, les termes « baroque » et « classique » s’estompent.

Si vous souhaitez en savoir plus, alors n’hésitez plus et laissez-vous tenter par notre émission sur la peinture française du XVII° siècle. En compagnie de notre spécialiste de la peinture du XVIIème, Mr Philippe Frétigné, nous allons répondre à vos questions en remontant le temps…


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