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Une rentrée en poésie
avec l’association Le chien qui parle
L’association Le chien qui parle vous invite le samedi 5 octobre prochain à 18h à une rencontre poétique avec Tristan Félix et le musicien Philippe Botta qui l’accompagnera au ney et au saxophone. Christophe Jubien a reçu la poète, conteuse et performeuse qui vous dit tout !
BIO
Tristan Félix a puplié en vers comme en prose 25 recueils et pendant douze ans co-dirigé avec Philippe Blondeau la revue de langues poétiques : La Passe. Elle est aussi dessinatrice, photographe, marionesttiste et conteuse en langues imaginaires.
Elle a enseigné les Lettres, à sa façon, au pied de la Goutte d’Or, à Paris
Extrait de « Journal d’Ovaine » de Tristan Félix paru en 2011 à L’Atelier de l’Agneau :
« Sur la plage, Ovaine, déserte, ne sait pas qu’elle s’est assoupie.
La marée montre, en tapinois, et l’emporte au-delà, sans une plainte.
Bercée par la houle, Ovaine rêve qu’elle est bercée par la houle.
Au soleil elle flotte ; jusqu’à toute couverte de cloques : on dirait du papier bulle.
Dans chaque bulle, on voit la pupille des grands oiseaux de mer ; c’est très net.
Ainsi flotte Ovaine grâce aux oiseaux qui ne la quittent pas des yeux. »
Ecoutez le podcast (8 min)
L'univers d'une artiste polymorphe
Après trois manifestations organisées à la médiathèque l’Apostrophe, Le Chien qui parle prend des chemins buissonniers pour vous faire découvrir une poète polyphrène et polymorphe : Tristan Felix.
L‘entrée est gratuite et l’événement aura lieu au Clos des 3 Ponts à Chartres, au 107 rue Saint Brice, lieu emblématique de la Commune Libre du Village Saint Brice. La rencontre sera suivie d’un apéritif.
Critique de Maurice Mourier parue sur le site En attendant Nadeau en 2022 :
« Ses observateurs attentifs, dont je suis, craignent en permanence que la multiplicité même de ses dons, vraiment spectaculaire, ne conduise Tristan Felix à des travaux un peu moins inventifs que dans la série mémorable des « contelets » d’Ovaine La Saga (Tinbad, 2019), à ce jour son œuvre la plus accomplie. Mais c’est une crainte vaine. L’invention sauvage, la spontanéité, ne manquent jamais chez cette assoiffée de l’examen et de la mise en scène du vivant sous la plupart de ses formes, y compris les inertes, qu’elle accueille volontiers dans son zoo intime, comme Nerval. »
