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C’est un temps que les moins de 30 ans doivent connaître
En juin, Cédric Merland s’offre une escapade à Berlin. Voyage dans l’espace et dans le temps, avec le roman de Laurent Maindon Terre Ciel Enfer, La Famille Müller, tome 1, paru aux éditions Le Ver à Soie. En seconde partie vous retrouverez les chroniques de Norbert Czarny et Karine Simon.
Ecoutez le podcast (1 h)
Lorsque l’enfant était enfant,
il marchait les bras ballants,
il voulait que le ruisseau soit une rivière.
Et la rivière, un fleuve.
Que cette flaque soit la mer. (…)
Ces mots, ce sont ceux de Peter Handke, et les plus cinéphiles d’entre vous auront reconnu le poème d’ouverture du film Les Ailes du désir (Der Himmel über Berlin) de Wim Wenders, sorti en 1987.
En ce temps-là, il y avait le monde divisé entre Ouest et Est. Avec d’un côté le bloc occidental autour des Etats-Unis, et de l’autre le bloc de l’est mené par l’URSS. C’est un temps que les moins de trente ans – trente cinq ans pour être précis – ne connaissent pas. Avec ces lettres si proches RFA et RDA, mais si éloignées, qui disent toute la séparation d’un pays et d’une ville, Berlin, lieu de toutes les attentions, de nombreux drames aussi. Le roman de mon invité du jour, Laurent Maindon, débute justement le 13 octobre 1961, jour de construction du Mur de Berlin. Ce roman s’intitule Terre Ciel Enfer, La Famille Müller, tome 1, et il a paru aux éditions Le Ver à Soie.
Les Chroniques
Chronique de Norbert Czarny qui nous parle de À l’œuvre le dernier roman d'Eric Laurent, aux éditions Flammarion
Chronique de Karine Simon sur l'adaptation en bande-dessinée de Petit Pays
