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La concordance catholique
Regard sur Nicolas de Cues # 1
Portrait de Nicolas de Cues (1401-1464) en donateur, priant au pied de la Croix, retable du maître-autel de la chapelle de l’hôpital Saint-Nicolas, à Bernkastel-Kues
Le concile de Bâle ou la coïncidence des contraires
La série d’émissions que nous commençons aujourd’hui, nous entraînera bien loin des préoccupations de notre siècle, de nos interrogations sur le devenir de nos sociétés, la montés des extrémismes, ou encore de nos inquiétudes liées aux catastrophes environnementales que l’on nous prédit.
Il faudra jouer le jeu de l’écart, de l’altérité et de la différence pour nous plonger dans un siècle ô combien éloigné du notre et dépasser nos schémas de pensée afin de saisir les enjeux qui traversent ce début de 15ème siècle, à l’aube de la Renaissance.
C’est bien d’ailleurs au dépassement que nous convie le personnage dont nous allons parler, Nicolas de Cues, dépassement de la pensée, de la raison vers une dimension de la connaissance ouverte sur l’infini.
Théologien, philosophe et mathématicien, Nicolas de Cues fut parmi les esprits les plus féconds de la Renaissance et plus largement de l’histoire de la philosophie européenne. Notre enquête sur Nicolas de Cues touchera donc de nombreux domaines allant de la théologie à l’astronomie. Pour ne pas nous perdre dans cette pensée foisonnante, nous allons suivre le chemin qu’il a lui même tracé à travers ses livres.
C’est donc son premier ouvrage la Concordance Catholique qui va nous occuper aujourd’hui, un livre né dans le contexte du Concile de Bâle de 1431 à 1437.
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