Souvenez-vous, nous avons laissé Nicolas de Cues en pleine négociation entre les partisans d’une autorité conciliaire et ceux d’un seul et unique pouvoir : celui du pape. A cette situation conflictuelle et pour ainsi dire insoluble sans mécontenter un partie, s’ajoutent les divisions naissantes au sein du christianisme d’occident à l’exemple des hussites qui réclament une plus grande autonomie, sans parler du schisme irréparable avec Constantinople.
Il est surprenant de penser que c’est dans un monde chrétien dont les divisions ne font que s’accentuer qu’apparaît Nicolas de Cues, l’homme qui chercha toute sa vie à faire coïncider les contraires ! Faire coïncider les contraires pour un esprit scientifique comme celui de Nicolas, la mission peut paraître perdu d’avance. Et pourtant, il va y employer toute son intelligence et toute son énergie. Et tout commence par une traversée en bateau au cours d’un voyage à Constantinople, la suite c’est Catherine Manne, bibliste, qui va nous la conter.
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