L’art de l’enluminure et de la calligraphie

Semaine 46

L’art de l’enluminure et de la calligraphie

L’art de l’enluminure et de la calligraphie – Un cas particulier : L’écriture anglaise. Quelques notes historiques. Le matériel spécifique et la pratique.

L’invité : Eric Montigny, calligraphe et chrysographe

Pendant de longs siècles, les manuscrits – Bibles, lapidaires, bestiaires, livres d’heure et livres de prière – ont été enrichis d’innombrables images peintes, décorés de lettrines superbement enluminées et embellis d’ornementations variées dans les marges.

C’est surtout pendant les premiers siècles de l’ère chrétienne lorsque se développera le « codex », le livre qui a à peu près le format de nos livres actuels, que l’art de l’enluminure se développera et s’épanouira, car le parchemin, plus robuste que le papyrus, permet la superposition de couches de peinture et la pose d’or.

L’art de l’enluminure

Est considérée comme enluminure toute décoration, qu’il s’agisse d’un simple dessin, d’initiales peintes et richement décorées pour structurer visuellement le texte, jusqu’aux enluminures pleine page dont la réalisation nécessite la mise en œuvre de pigments rares et de l’or véritable.

L’écriture elle-même devient une activité spécialisée, aux mains de véritables professionnels, les copistes, œuvrant dans les scriptoria, principalement dans les monastères. Leur art, celui de la belle écriture, s’appelle la calligraphie.

Un art vivant

Cet art ne s’est pas complètement perdu. Aujourd’hui encore, des calligraphes et enlumineurs exercent ce métier dans un contexte différent, mettant leurs compétences au service d’entreprises, d’associations ou d’écoles.

De l’invitation à un événement de haute volée à la calligraphie de mariage, les calligraphes d’aujourd’hui apportent une touche de raffinement dans notre société où tout a tendance à se simplifier et à s’uniformiser.

Nous avons le plaisir d’accueillir Eric Montigny, calligraphe et chrysographe.

Il nous parlera de son métier qui est un véritable art.