Shennong, un des trois Augustes civilisateurs de la Chine, quelques 3000 ans avant JC, enseigna au peuple chinois l’art de l’agriculture. Entre les désherbages qui permirent d’aménager le sol en cultures, il recensa environ 365 plantes médicinales qui furent rassemblées sous la dynastie Han, dans le Shennong Bencao jing ou le livre de la pharmacopée de Shennong, qui classa minéraux, animaux et plantes en trois catégories selon leur toxicité, en quatre natures selon leur température et en deux énergies. Parmi les plantes se trouvent le «Jen Shen», nommé ultérieurement Ginseng, de toxicité mineure, de nature chaude, et d’énergie Yang.