Semaine 21
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Santōka naît en décembre 1882 dans un village sur la pointe sud-ouest de Honshū. Il a onze ans lorsqu’il assiste au suicide de sa mère. La blessure sera indélébile. Après des études de littérature, où il prend le nom de plume de Santōka, souvent interrompues par la dépression, il se réfugie dans l’alcool. Manquant de mettre fin à ses jours, il est recueilli dans un monastère bouddhiste Zen, la suite vous l’apprendrez de la bouche de Dominique Chipot, après quoi Christophe Jubien lira quelques haïkus extraits de l’œuvre de Santoka, une œuvre qui témoigne ( dans la foulée de Seïsensui et de Hosaï ) d’un renouvellement du genre.