musique, Orphée aux antipodes
Le koto de Mieko Miyazaki
― Simon Martin
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Le koto de Mieko Miyazaki

Long corps d’1 mètre 80, légèrement arqué, dragon allongé comme disent les japonais, en bois de paulownia laqué ; le koto repose sur 4 pieds, courts et épais, d’inégale hauteur, la tête du dragon, au-dessus de laquelle s’emploie le musicien étant surélevé par rapport à la queue, à gauche. A genoux devant son instrument, le dos droit, le regard fixé devant lui, rappelant que pendant longtemps le koto fut réserver aux musiciens aveugles, le joueur de cithare japonaise, hiératique, inspiré, gratte caresse ou pince une des treize cordes de son instrument.

Le reliquat des cordes est enroulée en deux gerbes, formant deux cercles – l’un de six cordes et l’autre de sept – à l’extrémité gauche de l’instrument. La hauteur de chaque cordes est réglées par des chevalets mobiles, en ivoire et c’est chose étonnante, à nos yeux périlleuse, de voir, pendant l’accomplissement du morceau, l’instrumentiste déplacer un chevalet pour atteindre une note. Heureusement, ce n’est pas courant, la plus part du temps, tandis que la main droite pince la corde, la main gauche appuyant sur celle-ci en modifie la hauteur.

Mieko Miyazaki

Mieko Miyazaki a étudié la musique et à la composition à Tokyo, sa ville natale. En 2005, elle choisit de s’installer à Bordeaux. Ambassadrice de la culture japonaise en Europe, elle n’hésite pas à faire exploser les cadres, ouvrant avec son koto, un horizon musicale sans limite en multipliant les collaborations.

Dans cette émission vous pourrez entendre
  • L’ensemble corse Voce Ventu,
  •  » Naamieko », en duo avec le saxophoniste Franck Wolf.
  • Le trio Miyazaki
  • Nguyên Lê, Prabhu Edouard et Mieko Miyazaki  dans « Sweet Ganesh »

 


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