

Le Nid du Bois, fondation Louise Koppe
Elisabeth Gauthier-Desvaux échange avec Alexandre Paris, professeur à Chartres, autour d’un témoignage concernant les enfants cachés au Nid des Bois à Authon du Perche pendant la guerre 39-45.
Pendant près d’un demi-siècle, des années 1900 aux années 1950, s’est tenue à côté de la mairie d’Authon-du-Perche, une maison d’enfants, le Nid des Bois, appartenant à la Maison Maternelle, une fondation de la journaliste et militante féministe Louise Koppe, venant en aide aux enfants des familles en difficulté sociale ou sanitaire.
Cette maison, dirigée pendant les années d’occupation par Félicie Claer, a accueilli des enfants juifs parisiens, Léon Mallah, Marcel Azouz, et trois frères, Samuel, Maurice et Joseph Chicheportiche.
Léon Mallah, sera le premier à se réfugier au Nid des Bois, en novembre 1942, c’est à dire peu de temps après les rafles du mois de juillet 1942, comme celle du Vél d’Hiv.
Ce jour là, la police française se présente au domicile de la famille Mallah, dont le père, engagé volontaire dans l’armée française en 1939, est prisonnier de guerre en Allemagne. La mère, Henriette Mallah, qui a trois enfants, échappera, cette fois-ci, à l’arrestation en échange de bijoux et d’argent. Cependant les policiers lui font comprendre qu’elle doit partir… Elle va alors être déterminée à cacher ses enfants…
Une histoire de courage et de résistance à découvrir dans cette émission réalisée en partenariat avec Les Amis du Perche.
Ecoutez le podcast (30 min)
Martine TESSIER CHAPELET Sur 22 octobre 2025 à 12 h 45 min
Merci pour ce moment de mémoire sur la maison maternelle du nid des bois. C’est un endroit abandonné, sombre, mystérieux que je regardais avec appréhension pendant mon enfance à Authon du Perche.